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Conférence du jeudi 19 mars 2015

«  L’intime et l’obscène, quel statut donner au plaisir  dans une société du spectacle ?  » par Didier CAILLETEAU, Professeur agrégé de philosophie, docteur ès lettres, enseignant à l’Université d’Angers.   "Quelle place donner à l’intime dans une société obscène, c’est-à-dire dans une société de l’intimité perdue ? Quelle place donner à cette «  autre scène » dans une société où chacun est invité à exhiber son intimité au point d’en faire la nouvelle mesure des choses? Comment vivre dans la société de la marchandisation du plaisir dont Jean Baudrillard nous dit, terrible constat, qu’elle est la société de « la pornographie généralisée » ? " Telles sont les questions auxquelles Didier Cailleteau tentera d’apporter des réponses au cours de sa conférence. à 14 h 30 Amphithéâtre du lycée Duplessis-Mornay à Saumur  1, rue Duruy - tarif...

Conférence du jeudi 12 mars 2015

«  Les rivalités économiques des grandes puissances dans le déclenchement de la Première guerre mondiale  » par Eric KOCHER-MARBOEUF, Maître de conférences en histoire contemporaine  à l'Université de Poitiers Si le choc des nationalismes s’impose comme facteur principal du déclenchement du premier conflit mondial, les rivalités économiques entre les puissances européennes, à l’intérieur même du continent, dans les marges des empires coloniaux et sur les marchés des « pays neufs » extra-européens, constituent autant de pommes de discorde participant au climat de tensions de l’avant-guerre. La reprise économique mondiale à partir du milieu de la décennie 1890 s’accompagne

Conférence du jeudi 5 mars 2015

«  Violence et ordre public en France au Moyen Age  » par Claude GAUVARD, professeur émérite d’histoire médiévale, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. " Le Moyen Âge, dans notre imaginaire, est étroitement associé à la violence qui règnerait partout, dans toutes les classes sociales, aussi bien chez les nobles rompus à la guerre et à la vengeance, que chez les petites gens aux mœurs grossières. Les récentes études des archives criminelles qui, dans le royaume de France, apparaissent en nombre à partir du XIII e siècle, permettent de revoir ce schéma réducteur.

Conférence du jeudi 26 février 2015

« Alain (1868-1951), le citoyen simple soldat »   par Pierre Heudier, professeur agrégé d'anglais honoraire, Université de Tours, vice-président de l'association des amis d'Alain « Alain qui, au côté de Jaurès, s'est efforcé d'empêcher le cataclysme qu'il pressentait, s'engage dans l'artillerie lourde. Il refuse d'être officier. Il a 46 ans. Cette expérience de simple soldat renforcera son inlassable combat pour la paix et alimentera une part importante de son œuvre : Mars ou la guerre jugée bien sûr, mais aussi De quelques-unes des causes des guerres entre nations civilisées, sans oublier des centaines de Propos demeurés longtemps introuvables, et une très abondante correspondance en grande partie inédite. Le combat de l'esprit contre les passions est le centre de la pensée d'Alain et la guerre, « crime passionnel », est à cet égard un objet de choix. Face au fatalisme qui mène à la guerre (« Tout ce qui va mal va de soi ...

Bientôt la rentrée

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 Pendant ces vacances, le jeudi 12 février nous sommes allés revoir  " Lola" à la Médiathèque de Saumur, puis le vendredi 13 février au musée des beaux-arts de Tours, nous avons pu admirer les tableaux d' Edouard DEBAT-PONSAN ,  dans la lumière de l’impressionnisme. En attendant dimanche 22 d'aller au café philo se demander   Ce monde est-il absurde ?,  nous réfléchirons au thème de la prochaine conférence  Alain, le citoyen simple soldat . Ouf, vivement la rentrée !

Conférence du jeudi 5 février 2015

" Quand la ville fait son cinéma " par Thierry Paquot , philosophe, professeur des universités en délégation à l'Institut des Sciences de la communication du CNRS (ISCC) . " Le cinématographe naît dans la ville en 1895. Les premiers films des Frères Lumière concernent l'environnement urbain ("Sortie des usines Lumière", "Arrêt de train en gare de la Ciotat") ; on pourrait croire que cette attraction foraine a un destin lié à celui de la métropole, dont il rend compte en filmant ses transformations incessantes… Or, si la grande ville et le cinéma cheminent ensemble, ils avancent à leur rythme et, selon leurs intérêts, la ville s'éparpillera dans ses banlieues et le cinéma deviendra un art… Bien sûr, la ville servira de décor naturel, ou reconstitué en studio, à plus d'une intrigue. A d'autres occasions, elle s'imposera comme 'star' condamnant bien des cinéastes à lui rendre hommage.

jeudi 29 janvier 2015 : Les parcs et jardins des châteaux, paysage évanescent, patrimoine naissant

  par Olivier RIALLAND , docteur en Géographie-Aménagement de l’Université de Nantes, chargé d’enseignement.        Dominé jusqu’au milieu du XIXe par les créations liées aux châteaux, l’art des jardins ne doit pas être considéré comme une production paysagiste limitée à un périmètre étroit mais bien comme un remodelage de grande ampleur, à la fois  ‘in situ’  et ‘in visu’, des espaces offerts au spectateur autour de la demeure. Au-delà des différentes formes qu’il revêt selon les époques et au-delà de ses différentes fonctions, l’art des jardins véhicule des imaginaires qui révèlent l’évolution des rapports de la société au paysage et à la nature. Le déclin du modèle châtelain, dans les premières décennies du XXe siècle, entraîne celui de l’art des jardins, destiné dès lors à se renouveler grâce à de nouveaux commanditaires privés et publics. Les nombreux parcs et jardins liés aux châteaux représentent un héritage paysager d’une...

Conférence du jeudi 22 janvier 2015

  « Olympe de Gouges (1748-1793), une féministe d’exception » par Nicole PELLEGRIN , Historienne, anthropologue, chargée de recherches à l’Institut d’Histoire moderne et contemporaine, CNRS-ENS (Cette conférence, initialement prévue le 2 avril 2015, remplace celle de Jean-Pierre Castellani reportée au 26 mars 2015)   Devenue depuis peu une icône du féminisme, la fille présumée d’un boucher de Montauban eut un destin singulier d’activiste de lettres. A la fois dramaturge de qualité, romancière et pamphlétaire, elle défendit dans ses œuvres l’abolition de l’esclavage et des réformes prônant, entre autres, le droit au divorce et à l’éducation pour tous et toutes. Hostile à la mise à mort du roi et à l’hégémonie montagnarde, elle fut guillotinée le 3 novembre 1793.

Conférence du jeudi 15 janvier 2015

« Les non-dits de la crise financière » par Guy MASSE, Maître de conférences honoraire en Sciences économiques, Université de Poitiers " Pourquoi une conférence sur la crise financière, puisque tout a déjà été dit ?  Dire ce que les autres ne disent pas : les non-dits. A savoir qu’il ne faut pas confondre les symptômes et la maladie. Nous sommes face aux risques d’une démocratie malade ; les médecines douces n’y suffiront plus, les traitements seront longs, douloureux, incertains.  A défaut d’une prise de conscience rapide, tous les traitements analgésiques risquent de se transformer en soins palliatifs. La crise est d’abord politique (le court terme électoral, qui depuis 40 ans de déficit se vote chaque année l’autorisation de distribuer des cadeaux impayés)

Au Musée des Beaux-Arts de TOURS Vendredi 13 février 2015

VISITE D’EXPOSITION : Dans la lumière de l’impressionnisme : Edouard DEBAT-PONSAN Edouard Debat-Ponsan peintre français est né à Toulouse le 25 avril 1847 et mort à Paris le 29 janvier 1913.Cet artiste est connu pour ses portraits de la grande bourgeoisie, ses peintures d’histoire et ses scènes de la vie paysanne.Les 80 peintures exposées mettent en valeur les qualités de paysagiste et de peinture de l’intime chez cet artiste.Un grand nombre de ces œuvres n’ont jamais été présentées. Les grandes étapes du peintre seront retracées, à travers un parcours à la fois chronologique et thématique. L’exposition invite donc à découvrir une vision plus intime et largement inédite de l’œuvre d’Edouard Debat-Ponsan.