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Affichage des articles du janvier, 2015

jeudi 29 janvier 2015 : Les parcs et jardins des châteaux, paysage évanescent, patrimoine naissant

  par Olivier RIALLAND , docteur en Géographie-Aménagement de l’Université de Nantes, chargé d’enseignement.        Dominé jusqu’au milieu du XIXe par les créations liées aux châteaux, l’art des jardins ne doit pas être considéré comme une production paysagiste limitée à un périmètre étroit mais bien comme un remodelage de grande ampleur, à la fois  ‘in situ’  et ‘in visu’, des espaces offerts au spectateur autour de la demeure. Au-delà des différentes formes qu’il revêt selon les époques et au-delà de ses différentes fonctions, l’art des jardins véhicule des imaginaires qui révèlent l’évolution des rapports de la société au paysage et à la nature. Le déclin du modèle châtelain, dans les premières décennies du XXe siècle, entraîne celui de l’art des jardins, destiné dès lors à se renouveler grâce à de nouveaux commanditaires privés et publics. Les nombreux parcs et jardins liés aux châteaux représentent un héritage paysager d’une richesse insoupçonnée en même temps qu’une

Conférence du jeudi 22 janvier 2015

  « Olympe de Gouges (1748-1793), une féministe d’exception » par Nicole PELLEGRIN , Historienne, anthropologue, chargée de recherches à l’Institut d’Histoire moderne et contemporaine, CNRS-ENS (Cette conférence, initialement prévue le 2 avril 2015, remplace celle de Jean-Pierre Castellani reportée au 26 mars 2015)   Devenue depuis peu une icône du féminisme, la fille présumée d’un boucher de Montauban eut un destin singulier d’activiste de lettres. A la fois dramaturge de qualité, romancière et pamphlétaire, elle défendit dans ses œuvres l’abolition de l’esclavage et des réformes prônant, entre autres, le droit au divorce et à l’éducation pour tous et toutes. Hostile à la mise à mort du roi et à l’hégémonie montagnarde, elle fut guillotinée le 3 novembre 1793.

Conférence du jeudi 15 janvier 2015

« Les non-dits de la crise financière » par Guy MASSE, Maître de conférences honoraire en Sciences économiques, Université de Poitiers " Pourquoi une conférence sur la crise financière, puisque tout a déjà été dit ?  Dire ce que les autres ne disent pas : les non-dits. A savoir qu’il ne faut pas confondre les symptômes et la maladie. Nous sommes face aux risques d’une démocratie malade ; les médecines douces n’y suffiront plus, les traitements seront longs, douloureux, incertains.  A défaut d’une prise de conscience rapide, tous les traitements analgésiques risquent de se transformer en soins palliatifs. La crise est d’abord politique (le court terme électoral, qui depuis 40 ans de déficit se vote chaque année l’autorisation de distribuer des cadeaux impayés)

Au Musée des Beaux-Arts de TOURS Vendredi 13 février 2015

VISITE D’EXPOSITION : Dans la lumière de l’impressionnisme : Edouard DEBAT-PONSAN Edouard Debat-Ponsan peintre français est né à Toulouse le 25 avril 1847 et mort à Paris le 29 janvier 1913.Cet artiste est connu pour ses portraits de la grande bourgeoisie, ses peintures d’histoire et ses scènes de la vie paysanne.Les 80 peintures exposées mettent en valeur les qualités de paysagiste et de peinture de l’intime chez cet artiste.Un grand nombre de ces œuvres n’ont jamais été présentées. Les grandes étapes du peintre seront retracées, à travers un parcours à la fois chronologique et thématique. L’exposition invite donc à découvrir une vision plus intime et largement inédite de l’œuvre d’Edouard Debat-Ponsan.

Conférence du jeudi 08 janvier 2015

« Edward HOPPER et le Cinéma. Arrêts sur image »  par Pierre FRESNAULT-DERUELLE  «  Edward Hopper fait figure de provocateur dans une Amérique dominée par l’Ecole de New-York. Il n’en a cure. L’abstraction lyrique ne correspond en rien à son désir de rendre compte du mythe fallacieux du Rêve américain. Le choix du réalisme lui permet de s’inscrire dans la lignée des peintres de « L’Ecole de la poubelle » (l’Ash Can School) à laquelle il ajoute une dimension philosophique. Les tableaux sans concession d’Edward Hopper sont étranges. Ils nous montrent