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Affichage des articles du février, 2015

Conférence du jeudi 26 février 2015

« Alain (1868-1951), le citoyen simple soldat »   par Pierre Heudier, professeur agrégé d'anglais honoraire, Université de Tours, vice-président de l'association des amis d'Alain « Alain qui, au côté de Jaurès, s'est efforcé d'empêcher le cataclysme qu'il pressentait, s'engage dans l'artillerie lourde. Il refuse d'être officier. Il a 46 ans. Cette expérience de simple soldat renforcera son inlassable combat pour la paix et alimentera une part importante de son œuvre : Mars ou la guerre jugée bien sûr, mais aussi De quelques-unes des causes des guerres entre nations civilisées, sans oublier des centaines de Propos demeurés longtemps introuvables, et une très abondante correspondance en grande partie inédite. Le combat de l'esprit contre les passions est le centre de la pensée d'Alain et la guerre, « crime passionnel », est à cet égard un objet de choix. Face au fatalisme qui mène à la guerre (« Tout ce qui va mal va de soi 

Bientôt la rentrée

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 Pendant ces vacances, le jeudi 12 février nous sommes allés revoir  " Lola" à la Médiathèque de Saumur, puis le vendredi 13 février au musée des beaux-arts de Tours, nous avons pu admirer les tableaux d' Edouard DEBAT-PONSAN ,  dans la lumière de l’impressionnisme. En attendant dimanche 22 d'aller au café philo se demander   Ce monde est-il absurde ?,  nous réfléchirons au thème de la prochaine conférence  Alain, le citoyen simple soldat . Ouf, vivement la rentrée !

Conférence du jeudi 5 février 2015

" Quand la ville fait son cinéma " par Thierry Paquot , philosophe, professeur des universités en délégation à l'Institut des Sciences de la communication du CNRS (ISCC) . " Le cinématographe naît dans la ville en 1895. Les premiers films des Frères Lumière concernent l'environnement urbain ("Sortie des usines Lumière", "Arrêt de train en gare de la Ciotat") ; on pourrait croire que cette attraction foraine a un destin lié à celui de la métropole, dont il rend compte en filmant ses transformations incessantes… Or, si la grande ville et le cinéma cheminent ensemble, ils avancent à leur rythme et, selon leurs intérêts, la ville s'éparpillera dans ses banlieues et le cinéma deviendra un art… Bien sûr, la ville servira de décor naturel, ou reconstitué en studio, à plus d'une intrigue. A d'autres occasions, elle s'imposera comme 'star' condamnant bien des cinéastes à lui rendre hommage.