Toutes nos conférences ont lieu à l'Espace Formation du Saumurois, pôle Balzac à Saumur (près la gare routière)

(sauf la dernière, jeudi 11 mai 2023, qui se tiendra au Lycée Duplessis Mornay de Saumur)


Pendant les vacances, jusqu'à la rentrée d'octobre, nous vous présentons en détail notre programme de l'année 2022-23.

Voici la 21e conférence :

06.04.2023 : Croire aux images ? De l’icône byzantine aux fresques romanes 

Vierge Ste Sophie

Conférence animée par Rémy Prin, écrivain



    Depuis toujours, les hommes créent des images et ne peuvent s’empêcher d’y croire, d’être fascinés par elles.
    Aujourd’hui notre société médiatique les déverse à flot continu sous notre regard. 
 
    Savons-nous les déchiffrer, en comprendre l’impact et le pourquoi de leur omniprésence ?

    L’Occident entretient un rapport singulier avec l’image : si la Bible interdit la représentation des idoles, elle affirme dès la Genèse que l’homme est à l’image de Dieu. Le christianisme va très tôt accepter et mettre en valeur les images et c’est  à Byzance qu’un premier vécu de l’image se met en place, autour de ce qu’on va nommer l’icône.
     
    Ce vécu est fortement ébranlé au VIIIe siècle par la crise iconoclaste. L’image en Orient va en sortir confortée mais immuable, verrouillée en quelque sorte par le religieux.
    
     En réaction, Charlemagne et ses clercs élaborent pour l’image un statut plus libéral. Dès lors, ceux qui créent les images en Occident vont disposer d’un champ d’action plus large.
     
     Et dès la période romane, les fresques qui décorent les églises se démarquent nettement des icônes, inventant un nouveau chemin aux images,  leur rôle et  la vision du monde qu’elles traduisent, qui nous imprègne encore aujourd’hui.

 

 

et la 22e conférence :

  13.04.2023 : Sainte Geneviève, protectrice de Paris.

Conférence animée par Mme Edina BOZOKY, maitre de conférence émérite en histoire de l'art, université de Poitiers.

Ste Geneviève protègeant Paris des Huns (17e s)


    En 451, lors de l’intrusion d’Attila en Gaule, Geneviève fait prier les femmes parisiennes afin que la ville soit épargnée.

    Cet épisode est l’un des fondements de la réputation thaumaturgique de Geneviève qui devient progressivement la sainte protectrice de Paris et ses reliques son palladium.

    Lors du siège de la ville par les Normands en 886, la châsse-reliquaire de Geneviève est placée dans la partie orientale de la cité.

    En 1130, ses reliques sont utilisées pour arrêter l’épidémie du mal des Ardents. 

    Un mystère, composé vers 1420, célèbre les "Miracles madame sainte Geneviève" (ms 1131 de la bibliothèque Sainte-Geneviève).    

    Jusqu’au XVIIIè siècle, sa châsse est régulièrement portée en procession pour faire cesser des épidémies et des inondations.


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 (crédit photos : wikipédia)




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