Mardi 17 avril 2018 : Chinon - Crissay sur Manse
(en cliquant sur chaque photo, vous pouvez la voir en grand)
Sortie ensoleillée, sous la conduite de Fabrice Masson, historien d'art, qui a assuré avec brio et passion, durant quatre années, le cycle " Lecture des monuments " de STL.
Puis, entre 1420 et 1450, la cité accueillit la cour de Charles VII qui y fit construire un logis pour Agnès Sorel.
Découverte pédestre de la ville au riche patrimoine :
La ville forte au pied de la forteresse (que nous ne visiterons pas, car elle fut au programme d'une précédente sortie) et les églises.
La place Saint Mexme et ses hôtels
canoniaux batis sur des bases du XVe.
L'église St Mexme, transformée en salle de spectacle, dont on préserva le portail roman et les peintures murales.
Puis nous visitons l’église Saint Etienne, reconstruite au XVe siècle sur des bases du XIIe;
et l'église paroissiale Saint Maurice, qui possède un chevet plat et des voûtes angevines.
On ne peut visiter Chinon sans parler de Jeanne d'Arc qui vint retrouver Charles VII exilé en cette ville;
ni du « régional de l'étape » notre bon Rabelais qui fut le chantre du vin de Chinon.
Après un léger repas et une pause bienvenue, nous nous dirigeons vers l'est en direction de Crissay sur Manse qui fait partie du réseau "Les plus beaux villages de France".
Ce petit bourg, un peu endormi, est situé sur l'ancien axe de Chinon à Tours.
L'architecture de ses maisons, du XVIe siècle, témoigne encore de son importance à la Renaissance.
Le château
surveillait le passage.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinFePD4n7yrwjJ4ceY5MwgTWIuQU81R5-nAyRrHwVX5UPV1EK65XL0FRVciqpZoj4UC7ZKH1mPUq-S9qJSnP3GjW-t_uVWPd-CktQlcbyC9U-Z0TUHIUl7ppgnZl8KNger3Y30SG3jayH1/s320/chateau+crissay.jpg)
A quelques kilomètres, en pleine nature, nous découvrons l'ancienne abbatiale des Roches Tranchelion.
Erigée par le seigneur local au XVIe siècle, il n'en reste que des ruines magnifiques, dont la pierre blanche se découpe dans le bleu du ciel azuréen.
A la sortie de L'Ile Bouchard, une merveille nous est révélée :
le prieuré
Saint Léonard.
Les chapiteaux du déambulatoire, datant des années 1130, sont parfaitement conservés car ils étaient englobés dans un mur écran et furent dégagés seulement au XIXe siècle.
Devant ses vestiges, comme aux Roches Tranchelion, on se prend à rêver à la magnificence de ce lieu au temps de sa pleine gloire.
Au retour, arrêt à l'église
de Rivière.
Autre époque, autre technique.
Les peintures murales sont très colorées et recouvrent
entièrement l'église.
Elles datent du temps du comte de Galenbert au XIXème siècle et sont d'une précision impressionnante.
texte et photos Andrée Meslier-Bellard