SaumurTemps Libre

" L’opéra dans le Berlin des années folles " par Françoise Cauvin, Musicologue  « Le Berlin des années folles évoque pour nous une période et une ville mythiques : un passé irrémédiablement enfui…L’ensemble des arts, opéra compris, n’aura eu pourtant que 10 petites années pour s’y épanouir… L’opéra bénéficiera de la politique de reconstruction menée par la république de Weimar, qui s’appuiera sur un vaste programme musical afin de mobiliser l’enthousiasme des allemands, avant de mourir avec la montée du nazisme qui récupérera la musique à d’autres fins. » à 14h30, Amphithéâtre du lycée Duplessis-Mornay     1 rue Duruy - tarif : 1, 3, 5 € - billetterie dès 14 h Cette dernière conférence du programme 2014-2015 sera suivie du verre de l’amitié qui marquera la fin de l’année universitaire.

« Regards croisés France / Allemagne » par Heinz Wismann, Philosophe et philologue, directeur d’études émérite, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales   "Pour des raisons historiques, la France et l’Allemagne se trouvent liées par une fascination réciproque, faite d’attirance et de répulsion. Aussi ont-elles tendance à privilégier, dans la représentation de l’autre, l’image inversée d’elles-mêmes. Il en résulte un jeu de miroirs complexe, qu’il convient d’analyser avec un certain recul, afin de démêler le vrai du faux."   à 14h30, Amphithéâtre du lycée Duplessis-Mornay   1, rue Duruy - tarif : 1, 3, 5 € - billetterie dès 14 h

vue de la rive droite

Cette conférence remplace celle initialement prévue sur la « Sculpture romane du Poitou, scènes de la vie quotidienne » .   «  L’acteur dans la Rome antique : Fama ou infamia ?  Star ou paria ?  » par Estelle Debouy, Professeur agrégée, Faculté des Lettres et Langues à l’Université de Poitiers,  Docteur en études latines.  Fama ou infamia        " La dimension incontestablement littéraire des œuvres théâtrales de   l'Antiquité ne doit pas faire oublier les aspects plus matériels et plus   concrets de spectacles qui requéraient la présence sur scène de ceux   auxquels nous réservons le terme générique d'acteurs.      Si les spécialistes du monde grec s'intéressent logiquement à la genèse   et aux pratiques dramatiques des comédiens, les historiens de Rome sont   plus sensibilisés à l'infamie dans laquelle le droit reléguait l'acteur   et aux relations souvent complexes que ce dernier entretenait avec le   pouvoir, aristocratique ou monarch